Bonjour.
Jamais fait faire de contrôle d'étanchéité sur mes deux fourgons Isère Evasion, et encore moins sur mon Bedford fait maison !
Isère Evasion ne subordonne pas sa garantie à une visite régulière, en tous cas, il ne m'en a jamais parlé.
Cependant, à chaque fois que je le peux, je vérifie moi-même le toit et les joints des lanterneaux Midi Heki et autres (passe-câbles, ...).
De temps en temps je lave le toit avec le Karcher, à débit normal, et je vérifie. Entre-temps, je sors la tête et les bras par les Midi Heki et j'enlève tous les résidus qui peuvent se coincer tout autour et qui, s'ils restaient longtemps, pourraient pourrir et peut-être avoir une mauvaise action sur le bon état du véhicule. Et je nettoie soigneusement le panneau solaire.
Pareil pour les baies et l'ouverture de la sortie K7 WC, ainsi que toutes les portes, y compris cabine !
Ce qu'il faut surveiller principalement c'est si le mastic des joints des lanterneaux tient bien : s'agissant d'une liaison tôle - plastique (moins facile que sur un Tupp), qui plus est devant "traiter" avec les rives du toit, c'est là le talon d'Achille, surtout si, comme moi, vous faites de la piste, ce qui fait énormément travailler tout ça.
Mais pas besoin de se soucier des recouvrement des assemblages de la cellule d'un Tupp non monocoque ou de la liaison cellule et cabine.
Le BH, le Neovan et quelques rares autres ayant une rehausse spécifique en plastique doivent en plus être surveillés au niveau de la jonction toit et fourgon d'origine. Et pareil pour les California, Stylevan, Camperève Mirande et autres à toit relevable.
J'ai eu un petit souci une fois sur Ecrins (fourgon actuel), Isère Evasion a pris à sa charge la dépose/repose et changement du joint; d'après le chef d'atelier ils avaient eu un lot de mastic qui n'était pas "bien".
Autre phénomène pouvant arriver exceptionnellement :
avec Orionde, en fin d'Automne, en roulant pendant une cinquantaine de kms sur les hauts plateaux du Massif Central, par un temps d'énormes pluies et de vent de l'ordre de 100 km/h, l'eau arrivait à s'accumuler derrière le lanterneau avant (dans l'ondulation du toit), et, de temps en temps, selon la direction de la route et du vent, le vent la poussait et elle arrivait à passer par les aérations et il ne s'agissait pas de quelques gouttes mais de quelques litres.
Ce n'était pas un temps à mettre un chien dehors !
Arrivé une fois avec le premier fourgon Isère Evasion, cela ne s'est ensuite jamais reproduit.